Dans l’épisode 15 de Sexopedia by Erovenus, l’animatrice Sarah reçoit Yella, praticienne de tantra et experte en sexualité en pleine conscience, pour plonger dans l’univers du slow sex. Au fil de cette conversation inspirante, Yella explique comment ralentir pendant l’acte sexuel peut transformer l’intimité, favoriser la guérison et approfondir la connexion avec soi-même et avec son/sa partenaire. Cet épisode explore aussi la manière dont le slow sex et les pratiques tantriques peuvent aider à surmonter les traumatismes sexuels, redéfinir l’orgasme et nourrir d’autres aspects de notre vie.
C’est quoi le slow sex ?
Dans un monde où tout va vite, le slow sex peut sembler bizarre. Mais ce n'est pas seulement « faire durer », c'est aussi apprendre à ralentir, à être dans l'instant et à mieux communiquer avec son/sa partenaire. Le slow sex, c'est se concentrer sur le moment présent, écouter son corps et se connecter vraiment à l'autre.
Voici un texte facile à comprendre.
Comme dit Yella : « Le sexe, c’est une exploration ». Le but, ce n’est pas de cocher une case mais de vivre une expérience à deux, découvrir ensemble ce qui fait du bien, ce qui rassure et ce qui nourrit. Bref, arrêter de voir le sexe comme un truc à « réussir vite », et plutôt comme un voyage où l’important, c’est le chemin.
Slow sex & guérison : quand la présence libère
Là où ça devient puissant, c’est que le slow sex peut aussi aider à guérir certains traumas. Yella rappelle que les blessures sexuelles ne viennent pas toujours d’un gros choc : parfois ce sont de petites expériences mal digérées qui créent des blocages, et qui compliquent l’intimité plus tard. Et quand on fait l’amour trop vite, ces blocages restent coincés.
Avec le tantrisme et le slow sex, on apprend à être vraiment présent·e. Ça permet à l’énergie de circuler, et peu à peu de relâcher ce qu’on porte du passé. C’est comme si on ouvrait un espace où les vieilles blessures pouvaient enfin être ressenties, comprises et apaisées. Et ça, ça change tout.
« L’idée dans la sexualité tantrique, c’est de laisser circuler l’énergie le plus librement possible », explique Yella. Autrement dit, arrêter de courir vers une “fin” pour simplement laisser le corps respirer et sentir. Quand on crée cet espace, l’énergie circule mieux, et ça aide à défaire d’anciens schémas, à ouvrir la porte à une expérience beaucoup plus fluide et connectée. Super important surtout pour celles et ceux qui traînent des blessures émotionnelles ou des traumas non digérés.
L’orgasme vu autrement
Un point qui surprend souvent quand on parle de slow sex, c’est la vision de l’orgasme. On est habitués à le voir comme le but ultime, ce pic qu’il faut atteindre vite et fort. Là, Yella nous invite à le voir autrement : l’orgasme, ce n’est pas juste une décharge génitale, ça peut devenir une expérience globale, qui traverse tout le corps.
Elle parle notamment du valley orgasm, l’orgasme « vallée ». Imagine pas une explosion en sommet, mais plutôt des vagues qui parcourent ton corps. Ce n’est pas juste local, c’est un état presque extatique où tu te sens connecté·e à quelque chose de plus grand.
Dans le slow sex, l’orgasme n’est pas évité, il n’est juste plus la destination. L’idée, c’est d’être dans l’instant, de laisser l’énergie monter naturellement, et quand l’orgasme arrive, il est plus long, plus intense, et bien plus riche. On n’est plus dans la performance, on est dans le voyage.
Le slow sex comme énergie de vie
Au-delà de la chambre, Yella explique que le slow sex peut nourrir toute ta vie. Selon elle, l’énergie sexuelle est probablement la plus puissante qu’on puisse générer soi-même. Quand on la pratique avec attention et conscience, cette énergie ne reste pas limitée au plaisir physique : elle déborde dans la créativité, le boulot, la confiance en soi, le bien-être au quotidien.
Des études le confirment d’ailleurs : les personnes qui ont une vie sexuelle épanouie réussissent mieux, se sentent plus heureuses, et affrontent les galères avec plus de légèreté. Bref, faire l’amour lentement, c’est aussi booster ton énergie vitale.
« La sexualité, ça s’apprend », rappelle Yella. Le slow sex, c’est une sorte d’entraînement pour développer ce potentiel. Comme le dit Sarah dans l’épisode, l’important c’est d’explorer, d’apprendre ce qui te correspond, et de te laisser surprendre par les effets bien au-delà du lit.
Conclusion : l’art d’explorer à deux
Dans cet épisode 15 de Sexopedia, Yella nous offre une vision rafraîchissante de la sexualité, loin du schéma rapide et tourné vers la performance. Avec le slow sex, tu peux approfondir la connexion avec ton/ta partenaire, guérir des blessures passées, et découvrir des orgasmes totalement différents. Tout commence par une chose simple : être présent·e et oser explorer.
Le sexe, c’est une compétence, et le slow sex peut transformer ta vie intime autant que ta façon d’être au monde. Sarah termine l’entretien inspirée, prête à tester elle-même cette approche consciente de l’intimité — et elle invite les auditeurs à tenter l’expérience. Qui sait ? Ça pourrait bien changer non seulement ta sexualité, mais ton quotidien tout entier.
Pour écouter la conversation complète avec Yella, rendez-vous dans l’épisode 15 de Sexopedia by Erovenus, ou découvre-en plus sur ses pratiques via lovebase.com
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Avec plus de cinq ans d’expérience dans le domaine, j’ai consacré ma carrière à partager des informations fiables et des conseils sur la santé sexuelle. Dans ce document, je vais mettre à profit mon expertise pour aborder différents aspects du bien-être sexuel, afin d’aider chacun à prendre des décisions éclairées et à se sentir confiant·e dans sa vie intime.